Investir dans la créativité des jeunes de Nairobi : un projet novateur pour un avenir meilleur
Le Kenya est actuellement aux prises avec une conjoncture économique difficile, caractérisée par une inflation galopante et un taux de chômage qui a doublé. Plus préoccupant encore, 65 % de la population kényane est composée de jeunes et d’enfants, et 36 % de cette population vit en dessous du seuil de pauvreté. Le taux de chômage des jeunes, s’élevant à un alarmant 13 % selon les données de la Banque Mondiale, est un problème pressant. Nairobi, la capitale, abrite près de 5 millions d’habitants, dont plus de 2 millions de jeunes, dépourvus d’emploi et se voient nier la possibilité de réaliser leur potentiel et de bâtir une vie meilleure.
Un projet porteur d’espoir
Le projet de Vision of the Good Samaritan est conçu pour donner aux jeunes des quartiers marginalisés la possibilité de briller. Il comporte plusieurs composantes clés :
- Formation des jeunes : l’organisation sélectionne les jeunes et les prépare à une carrière dans l’audiovisuel par le biais d’ateliers axés sur la découverte de soi, le leadership et l’entrepreneuriat.
- Studio audiovisuel : la création d’un studio audiovisuel permettra aux jeunes de donner vie à leurs créations musicales et visuelles, ouvrant ainsi la voie à la génération de revenus à partir de leurs talents.
- Engagement actif des jeunes : les jeunes ne sont pas de simples bénéficiaires passifs du projet. Ils contribuent financièrement en versant un coût de location mensuel pour le studio.
La Fondation a contribué 25 304 dollars canadiens à ce projet, qui est également soutenu par la congrégation des Missionnaires de Mariannhill.
Les diverses sources de co-financement assurent la pérennité du studio, notamment les contributions des participants, le soutien de l’église, l’implication du réseau d’artistes locaux et l’accès aux bourses gouvernementales.
Une opportunité pour les jeunes de Nairobi
Le projet de Vision of the Good Samaritan est une lueur d’espoir pour les jeunes de Nairobi. En investissant dans la formation, la création d’infrastructures adéquates et la participation active des jeunes, il contribue à briser le cycle de la pauvreté et à ouvrir de nouvelles perspectives. Au-delà de la formation, il s’agit d’un investissement dans l’avenir des jeunes et dans la transformation des bidonvilles de Nairobi.