Publié le
17 janvier 2025

Dans la région de Cochabamba, où l’eau est une ressource rare et les précipitations irrégulières, les défis liés à la gestion de l’eau sont nombreux et persistants, autant pour la consommation que pour l’agriculture. Ce problème, ancré depuis des décennies, est exacerbé par la croissance démographique rapide et les conséquences des changements climatiques. Par ailleurs, les eaux usées déversées dans la rivière Rocha sont parfois réutilisées pour l’irrigation agricole, exposant ainsi les producteurs et les consommateurs au risque de contamination et de maladies.



Au sein de la communauté autochtone de Chururi, nichée dans les montagnes andines, les femmes se retrouvent en première ligne face à ces défis. Responsables des foyers, chaque jour, elles sont aux prises avec les conséquences de la rareté de l’eau, y compris l’insécurité alimentaire due aux faibles rendements des cultures.

Dans ce contexte, la Fundación para la promocìon e investigacìon de productos andinos (Fondation pour la promotion et la recherche de produits andins) a lancé le projet Rivières de l’espoir à Chururi qui s’engage à installer un système d’irrigation par aspersion. L’objectif est de revitaliser les terres et d’améliorer les récoltes des 132 habitants de la région. La contribution de la Fondation Internationale Roncalli à ce projet a permis l’achat de matériaux et d’équipements essentiels pour l’installation du système.

 

 

 


Dans un environnement où l’instabilité économique et les fuites d’eau massives compromettaient l’essor agricole, cette initiative est rapidement devenue le flambeau de l’espoir et du renouveau. En remplaçant l’ancien système d’irrigation archaïque, le projet a ouvert de nouveaux horizons pour la communauté, incarnant ainsi la puissance de la collaboration collective et de la responsabilité environnementale.

Élaboré de concert avec la communauté de Chururi, il s’est inscrit dans une démarche respectueuse de la nature, exploitant des pratiques et des technologies durables.

Les résultats sont impressionnants : les pertes d’eau, autrefois abyssales à hauteur de 73 %, ont été réduites ; l’efficacité d’utilisation dépasse désormais les 90 % ; et les terres cultivables sont passées de 13 à 87 hectares, assurant ainsi à la communauté une sécurité alimentaire et une autonomie économique accrues.

Au-delà de ces réalisations tangibles, le projet a eu une incidence profondément humaine. En mettant fin à la migration temporaire des hommes à la recherche de moyens de subsistance, il a renforcé les liens familiaux et communautaires, libéré les femmes et les enfants du fardeau de l’entretien des anciens canaux et leur a permis de s’investir dans d’autres activités.

 


Le projet témoigne de la métamorphose possible lorsque la compassion se joint à l’action. Il a offert à Chururi bien plus qu’un approvisionnement en eau pour ses terres, il lui a donné une source d’espoir pour son avenir.

Ensemble, créons une communauté d’espoir !
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